Dimanche 11/03/01, Plage de Varadero
"Ayons toujours une grande dose d'humilité, une grande dose de goût de la justice et de la vérité pour ne pas tomber {...} dans des dogmes extrémistes, dans l'aliénation des masses. Il faut lutter pour que cet amour envers l'humanité vivante se transforme en faits concrets, en actes qui aient valeur exemplaire." Che Guevara, 1966 Réveil à 9h du matin. Nous décidons de mettre à profit ces dernières heures pour faire un brin de shopping. L’artisanat étant assez maigre à Cuba, les seules choses qui selon moi peuvent présenter un quelconque intérêt sont les cigares, le Rhum et les CD de musique locale. Les différences de prix entre les épiceries d’état (boutiques Caracol) sur les bouteilles de Rhum sont assez surprenantes ! Nous embarquons tout de même quelques bouteilles de « Havana club » 3 ans d’âge. Puis nous passons la matinée de dimanche sur la plage où quelques cubains ont enfin fait leur apparition. C’est à contre cœur que nous nous arrachons de ce monde paradisiaque et turquoise. Je dois admettre que malgré mes réticences initiales et le peu d’intérêt que je porte aux plages, j’ai été conquis par l’endroit. De retour à l’hôtel, nous bouclons avec difficultés nos valises, prenons une douche et chargeons l’Audi avant de nous diriger vers notre petit restaurant. Une dernière cerveza, un « Pollo frito » accompagné de Congris, un grand classique quoi ! Il est 14h, nous nous rendons à l’est de la presqu’île vers le plus grand centre commercial de Varadero. Quel contraste avec le reste du pays. On croit se retrouver aux US ! Ne nous attarderons pas trop ! Nous effectuerons néanmoins quelques menus achats avant de prendre pour 4$ de « benzina especial » afin de rallier l’aéroport. Pour le chemin du retour, nous décidons de longer la côte par la Via Blanca. Après la traversée de la ville de Cardenas nous faisons une agréable halte au Mirador Bacunayagua. La vue sur les collines y est superbe. Une nuée de rapace planent sur la vallée. Nous nous attablons à la terrasse d’un petit bar à flanc de rocher ou nous dégustons une noix de coco préalablement agrémentée d’une demie bouteille de Rhum : mélange explosif ! Il est bientôt 18h, la nuit commence à tomber. Il ne nous reste plus qu’à rejoindre tranquillement l’aéroport José Marti. Nous voilà au « Tunnel de la Bahia », nous arpentons une dernière fois le Malecon et son incessante bruine. Dernier défi : trouver la route de l’aéroport, sans le moindre panneau indicatif et dans l’obscurité totale. Heureusement il nous reste 1h30 pour y arriver, et étant donné mon sens de l’orientation, il nous faudra bien cela. Nous arrivons enfin au nouveau terminal international, inauguré en 1998. Nous rendons à contre cœur notre véhicule; jetons un coup d’œil aux boutiques de l’aéroport où les prix sont de loin les plus intéressants du pays pour les menus achats et patientons 1h30 dans le hall d’embarquement en avalant un infâme hamburger. Il est désormais minuit lorsque le 747 d’Iberia décolle en direction de Madrid. |
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