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Pour vous rendre en Chine, vous devez vous munir d'un passeport valide 6 mois après votre date d'arrivée sur le territoire ainsi que d'un Visa qui vous sera délivré pour la somme de 35 euros au consulat d'Issy les Moulineaux. Consulat de Chine 9, avenue Victor Cresson - 92130 Issy-les-Moulineaux . (Tel 01.47.36.77.90) |
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Air France et Air China proposent des vols directs depuis Paris. Il faut compter aux alentours de 600 euros pour un vol aller retour Paris-Pékin. Attention, en terme de sécurité, Air China ne fait pas l'unanimité ... Personnellement, j'ai volé avec la Swiss Air via Zürich. Rien à redire en terme de ponctualité et de services !
la Chine est un pays gigantesque, les distances d'un point à l'autre du pays sont donc souvent très importantes. Pour les déplacements intérieurs le train (si possible de nuit ce qui permet d'économiser la nuit d'hôtel) est une solution pratique et assez économique.
A Pékin, la marche à pied est une solution agréable pour explorer la ville mais les distances entre les sites touristiques peuvent s'avérer rédibitoire !
Le vélo est une alternative, la moitié des rues étant réservée à la circulation des deux roues mais le traffic de plus en plus important poeut rendre l'exercice inconfortable. Si l'on utilise ce moyen de transport, il faut trouver des chemins de traverses.
Le métro est finalement assez peu développé vue la taille de la mégapole. Il y a en tout et pour tout 2 lignes, ce qui a au moins le mérite d'en simplifier l'utilisation. A éviter aux heures de pointes, il peut rendre des services quand on en a plein les jambes.
Le taxi s'avère finalement la solution la plus souple. Le prix d'une course reste très abordable (entre 2 et 5 euros en moyenne) et on trouve des véhicules rouges à chaque coin de rue. La seule difficulté est de se faire comprendre. Le plus simple reste encore de montrer sa destination écrite en idéogramme sur un guide ou sur un bout de papier.
La meilleure période pour la visite est l'automne (environ 15° et pas trop humide). Si vous n'êtes pas frileux l'hiver à son charme à condition d'être bien couvert (la température peut descendre à -20°C. Le printemps est souvent poussièreux à cause des vents venus du désert de Gobi et enfin l'été est chaud et humide ...
Le Yuan est la monnaie locale. On peut
effectuer des opération de change dans tous les hôtels (10 Yuans
= 1 Euro). Le coût de la vie sur place est dramatiquement bas.
Les chèques de voyages en $ ainsi que les billets verts sont les plus
pratiques à changer. |
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Les hôtels Chinois ont la réputation assez sinistre d'être impersonnels et glauques. Qui n'a pas croisé ce petit hôtel de province avec ses vitres fumées éclairées par un néon agressif et qui abrite l'inévitable Karaoke bar où attendent des filles à la mine triste ...
Voici néanmoins deux adresses qui tranchent largement avec ce clichés pour des tarifs très économiques :
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La cuisine chinoise est l'une des plus variée du monde et soyez en sur, vous ne mourrez pas de faim! L'offre est pléthorique, entre les échoppes de rue et les restaurants plus sophistiqués, vous pourrez aisément varier les plaisirs pour des sommes très raisonnables (compter 5 euros en moyenne pour un repas standard) !
Voici une sélection de restaurants que nous avons testé au cours de notre périple :
Mao Family restaurant (Pékin)
L’entrée est kitsch à souhait. Une statue en plastique de Mao vous accueille et des photos noir et blanc du père de la révolution ornent la murs sombres du restaurant ! Une cohorte de jeunes serveuses en tunique de soie rouge vous entourent pour prendre notre commande. Le porc braisé aux noix de cajou vaux le détour ! En fait c ’est très bon et souvent très copieux ...
Spécialités vapeurs de Pékin
Les tentations gustatives ne sont pas ce qui manque en Chine ! Tous les 10 mètres, il y a un restaurant ou une échoppe. En fait, il suffit de choisir l'un de ces endroits bondés qui concocte ces préparations vapeurs typique de la région. Dans celui que nous choisirons près du temple du ciel,le patron fort avenant sortira son meilleur anglais pour prendre notre commande. Nous choisirons chacun une série de jiaozi, moi à la viande et Laure à la crevette. Pas mauvais du tout, quant à la soupe aux œufs et maïs sucrée, elle aurait pu nourrir une famille de 10 personnes à elle seule !
Huji noodle (Pékin)
Les traditionnelles lanternes rouges décorent sa façade . A l'entrée, un jeune serveur tout de noir vêtu pousse un hurlement sourd en signe de bienvenue, bientôt imités par ses collègues sous le regard interloqué du convive occidental . Nous nous faisons particulièrement remarquer lorsque je renverse mon verre de bière et lorsque Laure refuse que l’un des jeunes serveurs lui mélange ses nouilles avec une sauce brunâtre. Nous dégustons une étrange crêpe aux œufs et aux légumes ainsi que des petits pains frits accompagnés de lait sucré. Notre repas consistera en plus d’un plat de nouilles pour Laure et pour moi, d’un plat de canard au bambou. C’est très bon mais trop copieux comme beaucoup de restaurants chinois. La plupart des clients rentrent d’ailleurs chez eux avec un sac sous le bras contenant les restes !
Barbecue coréen (Pékin)
Plusieurs Koréens de bonne qualité s'alignent du côté du quartier des antiquaires. Au menu, bœuf et poulet mariné, pommes de terre et riz coréen, le tout à faire cuire soi-même sur un mini barbecue, posé sur la table et dont la grille est régulièrement changée par les serveuses. Une expérience agréable.
Oriental plaza food mall (Pékin)
Au rez-de-chaussée de ce complexe ultra moderne se trouve un « food mall » qui vaut la visite. Fréquenté par une population jeune et branchée, on peut y déguster, dans des conditions excellentes, des spécialités de toute la Chine : vraiment sympa ! Nous sommes ressortis le ventre plein et les papilles en éveil, le tout pour une somme plus que correcte. Laure a particulièrement apprécié les Dim Sum, spécialités cantonaise.
Pour un touriste occidental, le monde chinois peu paraitre parfois bien déconcertant...
Pour des raisons historiques et culturelles, les chinois ont un complexe de supériorité vis à vis du monde occidental. Le meilleur moyens de se faire accepter est donc de les conforter dans ce sentiment. Il peut être parfois intéressant de jouer aux "gentil naif un peu benet" qui essaie maladroitement de prononcer quelques paroles de mandarin, gestes et grimaces à l'appui et malgré les railleries apparentes, vous gagnerez leur confiance et pourrez ainsi vous ouvrir des portes...
Le commercant chinois est particulièrement coriace et il ne faut pas hésiter à marchander "très durement". Dans les endroits touristiques, il est courant de diviser le prix par 5 voir 10 ! Attention néanmoins à ne pas facher le vendeur dont la susceptibilité doit être ménagée.
Le touriste chinois est un phénomène à lui seul. Reconnaissable à sa casquette de couleur, son incessante activité et sa frénésie à prendre des photos il peut être considéré comme une nuisance mais doit être accepté comme un témoignage de la nouvelle Chine.
La politique reste un sujet à éviter.
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