![]() |
Mercredi 02 octobre 2002, Hôtel Dolores de Alba, Mérida « Pauvre Mexique, si loin de dieu, si près des Etats-Unis » Porfirio Diaz, ancien président du Mexique Nous avons décider de lever le pied aujourd’hui. Il n’empêche que nous sommes debout à 8h, fin prêts pour arpenter les rues de la ville déjà en pleine activité. Au grand marché couvert, piments doux, petites tomates et énormes avocats ont la vedette. Les stands de nourriture abondent et les mexicains y dégustent déjà des tacos richement garnis ! Il est amusant de voir les queues se former aux abords des taquerias. Ce sont les boulangeries locales et chaque client en repart les bras chargés de ces colonnes de galettes au maïs. Les façades des cantinas sont décorées par de gigantesques peintures à l’effigie des bières locales. A l’intérieur, l’activité bat déjà son plein et les relents d’alcool sont palpables lorsque l’on passe devant les portes battantes. On croise encore souvent ça et là des femmes en habit maya avec leur petite robe blanche en coton brodé de motifs colorés. Nos pas nous mènent jusqu’à la Casa de las Artesanias, boutique d’artisanat maya subventionnée par l’état. On y trouve une bonne sélection des productions locales. Des peintures batik représentant des divinités indiennes retiennent notre attention, ainsi que des miniatures naïves et colorées, une poterie et un candélabre en bois décoré simplement. Dans une boutique de sport, j’achète pour un prix dérisoire quelques répliques de maillots de foot des équipes phares du championnat Mexicain. Laure, qui a cassé sa pince à cheveux, en trouvera une autre dans un magasin au choix immense mais au goût particulier ! Nous repassons à l’hôtel déposer le fruit de nos emplettes avant de repartir déjeuner. Sur une charmante placette, nous nous installons en terrasse à la cafétéria El Rincon. Par cette chaleur, nous sommes les seuls à manger à l’extérieur. Cela nous permet d’observer le spectacle de la rue. Au programme, soupe et escalope à la sauce tomate. Classique Comida Corrida au rapport qualité prix plus que correct. Le temps d’écrire et de poster quelques cartes, et nous revoilà dans notre voiture pour visiter le site de Dzibilchatun. Pour nous y rendre, nous prenons au nord la route qui mène à Progresso. Mais l’ouragan ayant fait tombé la plupart des panneaux directionnels, nous irons jusqu’à la mer sans bifurquer ! Cela nous permet de constater que la plage de Progresso a été entièrement détruite par l’ouragan. Sur le chemin du retour, nous trouvons finalement l’embranchement qui mène au site maya. Seul souci, il est 16h30 et le site ferme à 17h ! Le personnel compréhensif nous fait entrer gratuitement, nous signalant que c’est la meilleure heure pour la visite. Ce vaste site était un important centre religieux maya en 1500 av J.C. L’attraction principale est le Templo de las siete munecas, où l’on retrouva sept poupées en terre cuite. Situé à près d’1km de la place principale, son positionnement extrêmement précis par rapport aux astres, en faisait un haut lieu cérémonial. De retour sur Merida, nous prenons un peu de repos à l’hôtel d’où j’écris ces lignes. A la tombée de la nuit, nous retournons à la cafétéria Pop pour déguster quelques incontournables de la cuisine locale : enchiladas, quesadillas et guacamole alors que se déroule à la télé mexicaine un match de baseball suivi avec concentration par les convives. |
![]() |
![]() |
![]() |