« Vivre c’est voyager Mourir, c’est retourner au sol. L’univers ressemble à une auberge, Les années qui s’écoulent à de la poussière. »

Li Tai Po (701-762)


 

Ironie de la météo, le soleil brille et le ciel est d’un bleu parfait pour notre dernière matinée chinoise. Malgré une petite frayeur, bloqués dans les embouteillages à bord du taxi qui nous même à l’aéroport, nous rentrerons sans encombres sur Paris.

Ce premier contact avec la Chine aura été pour moi riche d’enseignements. Modernité, bouleversement des valeurs traditionnelles, on ressent forcément cette frénésie de qui a secoué le pays depuis maintenant une décennie.

 

Il y a bien deux Chines. Celle des villes, des nouveaux capitalistes qui entreprennent et font fortune aussi vite qu’ils avalent leur bol de nouilles, et celle des campagnes dont le rythme de vie est toujours et immuablement lié aux cycles des saisons. Le pays aura encore besoin et pour longtemps d’un pouvoir fort pour gérer cette situation explosive.

Certes, l’esthète occidental risque d’être surpris par la spectacle qui lui sera offert. Mais au delà des apparences parfois austères, au delà de l’impression de rigidité que peut dégager la culture chinoise, une plongée au coeur de l’empire du milieu reste une expérience fascinante qui en appelle beaucoup d’autres.

Thomas S.

Paris, Septembre 2002

 

 

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