Mercredi 09 octobre, Hôtel Ciudad Real, Palenque

« Le 1 er mai 1833 marque le début du tourisme de masse à Palenque, sous la forme d’une cohorte de douze personnes, hommes et femmes, avec vingt mules, armes et bagages. Ce sont les notables du village en excursion, avec tout le nécessaire pour passer agréablement une nuit et une journée dans les ruines. »

Claude-François Baudez, Jean-Frédéric Waldeck


Nous décidons de passer la matinée à San Juan, emballés par notre escapade d‘hier. Comme pour nous narguer le temps est radieux à l’aube de quitter San Cristobal. Notre voiture nous mène tranquillement jusqu’à San Juan de Chamula, baigné par une douce lumière matinale. Peut-être est-ce parce qu’il est tôt, mais l’activité est limité sur le marché. Nous garons la voiture sur la place principale et allons acheter des bananes, avant de nous installer en terrasse à l’un des établissements qui bordent la place. Nous resterons plus d’une heure à observer les gens, à nous imprégner de cette charmante atmosphère, de cette douceur de vivre.

Sur les coups de 11h, nous regagnons notre voiture. Direction Agua Azul. La route est superbe jusqu’à Ocosingo. Nous traversons des villages indigènes et les paysages du « alto de Chiapas » sont irréels. Après une pause « Pemex » à Ocosingo, nous avalons le bitume jusqu’à l’embranchement d’ Agua Azul. Une petite route descend sur quatre kilomètres vers les chutes. Nous sommes arrêtés deux fois par des femmes voulant nous vendre des fruits. Rien n’y fera, nous parquons notre véhicule et allons à la découverte des chutes. C’est sans surprise que nous découvrons qu’elles ne sont pas tout à fait « azul » à cette époque de l’année, saison des pluies oblige. En fait, elles ne le sont qu’en avril et mai ! La visite vaut néanmoins le coup d’œil. Un agréable chemin ombragé longe les cascades. A certains endroits, on peut se baigner, mais attention au courant. Dans l’un des comedores qui bordent le chemin, nous nous désaltérons et accompagnons le tout par quelques antinojos.

Il est 16h30, nous reprenons la route pour Palenque, tandis qu’un terrible orage s’abat sur nous. Il est très violent et localisé. De nombreux arcs-en-ciel surplombent notre route. Arrivés à Palenque, nous avons du mal à trouver notre hôtel, ne disposant que d’informations assez vague quant à sa localisation. En effet, le Ciudad Real est légèrement excentré sur la route de Villahermosa. Tandis que Laure barbotte dans la piscine, je jette au passage un coup d’œil au quart de final du championnat du monde de volley-ball. La France se prend une pilule dans le premier set, avant de réagir et de remporter le match. Mais, il est temps d’aller dîner. Nous reprenons la voiture pour nous garer à l’emporte pièce dans la rue principale. Nous prenons un sympathique repas à la terrasse du Wigo’s.

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